Matmatah et les gars de Montreuil font un tabac

Les musiques à consonance celtique n'ont pas fini de nous faire valser la tête. Le hasard de la programmation du festival de la Côte d'Opale nous a fait côtoyer, mardi dernier, deux groupes aux sensibilités proches.

Puis après le changement de scène, ce fut au tour de la tête d'affiche, le groupe breton Matmatah de faire une entrée fracassante sous les sunlights boulonnais. Des titres rythmés, pépites incontournables (aujourd'hui sur toutes les lèvres des ados, invitant constamment à la danse ou au sautillement dans une salle peu à peu survoltée. Un exercice de haute voltige parfaitement maîtrisé par cette jeune formation adulée du public français et sur la voie de la consécration francophone. Un long périple de près de trois heures que les autochtones ont fortement apprécié. L.A. , Article paru dans l'hebdomadaire La Semaine dans le Boulonnais du 19 Juillet 1999.

Rue Tabac Gars et Matmatah : une autre civilisation

Pas de légumes sur la scène de la salle omnisports avec les Rue Tabac Gars.
Et Matmatah grandit ..... en renommée. Les deux groupes qui se sont succédé mardi soir dans le cadre du festival de la Côte d'Opale avaient assez de notoriété pour attirer la foule.

Place d'abord aux Rue Tabac Gars, qui viennent comme leur nom ne l'indique pas, de la rue de la Clape-en-Bas à Montreuil, où ils se produisent souvent.A eux la tâche , légère, de chauffer la salle, car les coeurs leurs étaient acquis.

Après un entracte calme dans le jour finissant, les Matmatah ont pris possession de leur espace.

Des gradins au parterre, vibrant aux accents tendres, et souvent féroces, soumis aux décibels lâchés comme des chevaux emballés à en crever les plus grosses baffles, c'est toute une salle enthousiaste qui scandait la mesure : deux pas à droite, deux pas à gauche pour une danse Bretonne; claquements de mains; gauche droite gauche.... Ovations, holas , vibrations.

Ces deux jeunes groupes ont pour eux la force, les idées, et la persévérance.
Les Rue Tabac Gars se sont faits une renommée en cinq ans. Matmatah n'ont que trois ans.
S'ils sont en accord avec les aspirations de leur jeune public, qui les hisse au meilleur niveau, c'est aussi parce qu'ils ont - bien perceptible à travers leurs outrances - des qualités musicales et un répertoire plein d'échos du tumulte de notre époque.

Une autre civilisation écoutait et vibrait à une nouvelle musique !

F.D. , Article paru dans le quotidien La Voix du Nord du 15 Juillet 1999.